Classement britannique, la théorie de la relativité

Ce classement est un excellent complément au classement officiel. Il attribue ou retire des points en fonction des résultats obtenus à domicile et à l’extérieur et permet ainsi de relativiser les positions des uns et des autres en fonction de leurs déplacements passés ou à venir, en fonction des hasards du calendrier qui font qu’une équipe joue plusieurs matches de suite chez elle ou chez ses adversaires. En tête de ce classement, Montpellier et le Racing. En queue, les trois « petits », La Rochelle, Agen et Bourgoin.

Le barème

	domicile	extérieur
victoire	0	+2
nul	-1	+1
défaite	-2	0

Le mode de comptabilité des points considère donc qu’il est « normal » de gagner chez soi et qu’un nul à domicile est déjà une contre-performance, qu’il est « normal » de perdre à l’extérieur. Il ne prend évidemment pas en compte les bonus.

Classement   officiel après 8 journées			Cl. britannique
1	Montpellier	27 pts (+63)	+4
2	Racing Métro	27 pts (+59)	+4
3	Toulouse	23 pts (+82)	+1
4	Toulon	23 pts (+51)	+2
5	Bayonne	22 pts (+20)	+2
6	Perpignan	22 pts (-3)	+1
7	Clermont	19 pts (+39)	+2
8	Stade Français	19 pts (+38)	0
9	Biarritz	19 pts (+2)	0
10	Castres	18 pts (+3)	0
11	Brive	17 pts (-17)	-1
12	La Rochelle	10 pts (-102)	-4
13	Agen	7 pts (-124)	-5
14	Bourgoin	6 pts (-111)	-6

Dans la course aux premières places, on va vite se rendre compte qu’obtenir les 6 points lors des trois déplacements chez les trois petits sera incontournable et qu’il faudra aller en grappiller ailleurs. En tête comme en bas de classement, mis à part Toulouse et ses 5 bonus qui « gonflent » son total de points au classement officiel, la logique est pour le moment respectée.

(Par Ludovic Ninet)